Acheter un logement existant
Pour acheter un logement existant, deux cas de figure sont possible, à savoir l’achat à un particulier ou par l’intermédiaire d’un professionnel, tel qu’un agent immobilier ou un notaire.
Dans les deux cas, lorsque le logement est choisi, la vente se déroule chez le notaire. L’acte de vente d’un bien immobilier se doit, en effet, d’être rédigé par un notaire afin d’en certifier l’authenticité.
> Comment rechercher un logement existant
Il existe différentes sources d’informations. Pour une recherche de «proximité », les commerçants, les gardiens d’immeubles peuvent être informés d’appartements ou de maisons à acheter.
Ces derniers peuvent également se faire le relais de votre recherche par l’affichage d’une petite annonce. Une petite annonce qu’il est également possible de faire paraître dans les journaux ou chaînes de télévision locales. Des médias offrant, très souvent, un large panel d’annonces de logements à vendre.

Pour une recherche des plus optimales, il convient d’entretenir un contact – téléphonique ou physique - régulier avec les agences immobilières. Dans la prospection, il faut inclure les cabinets notariés. De par les études de successions ou de donations, ils sont en mesure de proposer la vente de biens. Soumise au règlement d’honoraires, leur médiation s’accompagne d’un devoir de conseil et d’information vis-à -vis de l’acquéreur.
> Visiter le logement à acheter
En qualité de logement existant, le vendeur a pour obligation de se soumettre aux dispositions réglementaires en vigueur accompagnant ce type de vente. Autrement dit, la loi Carrez, la lutte contre les termites, la lutte contre le saturnisme et le diagnostic amiante devront être garantis pour le bien en transaction.
Puis, une assurance dommages-ouvrage a dû être souscrite afin de protéger, durant dix ans à partir de la réception des travaux, chacun des propriétaires successifs des malfaçons.
> Conclure la promesse de vente
Dans ces conditions, pour que la vente puisse être conclue, le titulaire du droit doit s’acquitter de la purge du droit de préemption, c’est-à -dire renoncer à son droit d’acheter en priorité par le locataire. Dans la perspective de travaux, une condition suspensive peut lier l’achat à la délivrance du permis de construire et à l’accord de la copropriété.
- Un état parasitaire dans certaines zones géographiques (présence de termites).
- Un état sur la présence ou non de plomb si l’immeuble est antérieur à 1948.
- Un état sur la présence ou non d’amiante si l’immeuble a été construit avant 1997.
- La surface levée par un expert pour un appartement, selon la loi Carrez.
- Toute mise en copropriété d’un immeuble de plus de 15 ans doit préalablement faire l’objet d’un diagnostic technique relatif à la solidité du clos et du couvert et de celui des conduits, canalisations et équipements de sécurité. S’il s’agit de la première vente intervenant dans les 3 ans suivant la date du diagnostic, le notaire doit porter ce diagnostic à votre connaissance. Depuis le 1er juin 2001, le cahier d’entretien de l’immeuble peut être consulté sur demande (loi du 13 décembre 2000).
- La présence de servitudes connues et « cachées », de murs mitoyens, de droit de passages sur la parcelle,
- Un plan cadastral, l’extrait du POS (PLU) auquel se rapporte le bâti,
- S’il s’agit d’une construction située dans un lotissement, son règlement et le cahier des charges de ce dernier,
- Les renseignements relatifs à l’évolution prévisible du quartier, les servitudes publiques ou les contraintes d’urbanisme qui pèsent éventuellement sur le logement,
- Le certificat d’urbanisme, au cours duquel l’acheteur peut se rétracter. Si le motif de refus avancé ne résulte pas d’une clause suspensive non réalisée, l’acompte ne lui est pas restitué. En revanche, pour poursuivre l’achat, l’acheteur doit confirmer l’option selon les clauses stipulées dans l’avant-contrat.
> Signer l’acte de vente

Depuis le 1er janvier 2013, le virement est obligatoire.
Des frais qui comprennent notamment des taxes et droits de publicité foncière (pour un immeuble), ainsi que les droits d’enregistrement reversés aux collectivités locales (maison et immeuble).